02 janvier 2009
01 janvier 2008
28 décembre 2007
Remember Photomaton
En 1998, je découvre les premiers photomatons abandonnés dans les cabines parisiennes. Avec des amis complices (merci Arnold...), je me lance dans la récolte et la collection de ces photomatons. Une collection qui n'est pas inédite. Plusieurs personnes ont, comme moi, d'impressionnantes boîtes à chaussures de ces clichés délaissés.
Par exemple, Marco Boubille, qui commence à les diffuser sur son blog I prefer not to.
C'est à cette époque que je découvre le travail de Cendrillon Bélanger qui se photographie dans le lieu clos mais ouvert de la cabine à photomaton. Elle investit avec son corps ce lieu qu'elle habite littéralement, avec des fleurs, des miroirs, des papiers colorés et divers autres objets.
Pendant longtemps j'ai cherché à retrouver trace de cette artiste sur internet, impossible. Et récemment j'ai vu apparaître son nom sur Facebook. Après avoir fait connaissance, elle m'apprend que ce cadre des cabines de photomaton lui manque et qu'elle va y retourner.
27 août 2007
Polaroïd Photography
Découvert par l'intermédiaire d'Astrid Girardeau, sur le site Ecrans, les Polaroid Photography de Grant Hamilton sont de grandes fenêtres ouvertes vers un infini coloré où l’on se laisse aller à la contemplation. Des monochromies ou bichromies - rappelant alors Rothkko - d’où émerge parfois un élément du réel (lampadaire, enseigne, etc.) ou un jeu de géométrie .
En découvrant le Polaroid, Grant Hamilton dit avoir trouvé la voie de son expression artistique : « Je me suis rapidement rendu compte que le format carré et les couleurs caractéristiques du film étaient parfaits pour les types de sujets qui m’intéressaient. »
En découvrant le Polaroid, Grant Hamilton dit avoir trouvé la voie de son expression artistique : « Je me suis rapidement rendu compte que le format carré et les couleurs caractéristiques du film étaient parfaits pour les types de sujets qui m’intéressaient. »
17 juillet 2007
"Il ne faut pas rigoler avec vos photos d'identités !"
Les normes de la photographie d'identité sont déterminées par le ministère de l'Intérieur : dimensions, positionnement du visage, conditions de la prise de vue (photo en couleurs, utilisation des éclairages, qualité d'impression) et présentation du "sujet" (sans couvre-chef, sans sourire, sans mèche devant les yeux).
Il n'y a pas que le sourire qu'il faut désormais proscrire sur la photo de son futur passeport électronique. L'Union européenne doit reprendre une spécification internationale. Lunettes trop voyantes et couvre-chefs s'abstenir, comme le demande depuis 2005 le Royaume-Uni.
Il faut désormais respecter des consignes strictes avant de passer au photomaton. Avec notamment l'obligation d'éviter de sourire de façon trop prononcée afin de ne pas perturber les futurs systèmes numériques de reconnaissance faciale.
Il faut montrer « le visage dans son entier, regardant fixement l'objectif, avec une expression neutre et la bouche fermée ». L'interdiction du sourire n'est donc pas explicite. Cependant la dernière campagne des cabines de photomaton l'indique clairement avec son slogan : "Il ne faut pas rigoler avec vos photos d'identités !"
La biométrie est la science consistant à reconnaître une personne par ses empreintes biologiques : doigt, main, oeil ou visage. Dans l'Union européenne, c'est le visage qui a été majoritairement retenu pour améliorer l'authentification des pièces d'identité.
En quoi le sourire peut-il gêner les systèmes de reconnaissance faciale ? Le sourire altère la position et la structure des yeux et du nez, qui sont les trois principaux points d'identification caractérisant un visage. La coupe de cheveux ou la barbe ont moins d'influence sur la reconnaissance faciale.
On nous indique désormais clairement comment prendre une photo qui pourra être exploitée biométriquement. Outre l'expression neutre, il est recommandé de regarder l'objectif de face, de garder les yeux ouverts et non couverts par des cheveux, de ne pas avoir de lunettes teintées, de ne pas porter de couvre-chef ou de «symboles religieux couvrant le visage» tel qu'un voile islamique et, bien entendu, d'être seul sur le cliché.
Si le port du bob ou de la casquette n'est pas conforme, un foulard couvrant uniquement les cheveux est en revanche présenté comme acceptable.
Il n'y a pas que le sourire qu'il faut désormais proscrire sur la photo de son futur passeport électronique. L'Union européenne doit reprendre une spécification internationale. Lunettes trop voyantes et couvre-chefs s'abstenir, comme le demande depuis 2005 le Royaume-Uni.
Il faut désormais respecter des consignes strictes avant de passer au photomaton. Avec notamment l'obligation d'éviter de sourire de façon trop prononcée afin de ne pas perturber les futurs systèmes numériques de reconnaissance faciale.
Il faut montrer « le visage dans son entier, regardant fixement l'objectif, avec une expression neutre et la bouche fermée ». L'interdiction du sourire n'est donc pas explicite. Cependant la dernière campagne des cabines de photomaton l'indique clairement avec son slogan : "Il ne faut pas rigoler avec vos photos d'identités !"
La biométrie est la science consistant à reconnaître une personne par ses empreintes biologiques : doigt, main, oeil ou visage. Dans l'Union européenne, c'est le visage qui a été majoritairement retenu pour améliorer l'authentification des pièces d'identité.
En quoi le sourire peut-il gêner les systèmes de reconnaissance faciale ? Le sourire altère la position et la structure des yeux et du nez, qui sont les trois principaux points d'identification caractérisant un visage. La coupe de cheveux ou la barbe ont moins d'influence sur la reconnaissance faciale.
On nous indique désormais clairement comment prendre une photo qui pourra être exploitée biométriquement. Outre l'expression neutre, il est recommandé de regarder l'objectif de face, de garder les yeux ouverts et non couverts par des cheveux, de ne pas avoir de lunettes teintées, de ne pas porter de couvre-chef ou de «symboles religieux couvrant le visage» tel qu'un voile islamique et, bien entendu, d'être seul sur le cliché.
Si le port du bob ou de la casquette n'est pas conforme, un foulard couvrant uniquement les cheveux est en revanche présenté comme acceptable.